En attendant d'avoir la version du programme originale, incluant toutes les descriptions des conférences, voici un avant-goût des conférences auxquelles vous assisterez!
LA VIOLENCE CONJUGALE, ÇA SE PRÉVIENT DÈS LE PRIMAIRE!
(Par Diane Prud'homme)
Quel que soit le milieu social, certains enfants, dès le primaire, sont victimes de violence de leurs pairs et, par honte ou par peur des représailles, n¹en parlent pas. Et si des parents ou d’autres adultes de l¹école reçoivent des confidences, ont des soupçons ou sont témoins de certaines scènes, souvent, ils ne savent pas comment réagir. Or, le silence, la négation et l¹inaction risquent d¹aggraver la situation. Comment alors prévenir cette violence ? Comment intervenir dès les premières manifestations ? Les parents et tous les intervenant-e-s en milieu scolaire ont à cet égard un rôle crucial et conjoint à jouer en apprenant d¹abord à distinguer la violence du conflit ou de l¹agressivité et en réagissant à tout coup de façon concertée et cohérente tant auprès des victimes, des témoins, des agresseurs que des complices. « Branchons-nous sur les rapport de forces » ; une démarche de prévention développée par le RPMHTFVVC.
Quel que soit le milieu social, certains enfants, dès le primaire, sont victimes de violence de leurs pairs et, par honte ou par peur des représailles, n¹en parlent pas. Et si des parents ou d’autres adultes de l¹école reçoivent des confidences, ont des soupçons ou sont témoins de certaines scènes, souvent, ils ne savent pas comment réagir. Or, le silence, la négation et l¹inaction risquent d¹aggraver la situation. Comment alors prévenir cette violence ? Comment intervenir dès les premières manifestations ? Les parents et tous les intervenant-e-s en milieu scolaire ont à cet égard un rôle crucial et conjoint à jouer en apprenant d¹abord à distinguer la violence du conflit ou de l¹agressivité et en réagissant à tout coup de façon concertée et cohérente tant auprès des victimes, des témoins, des agresseurs que des complices. « Branchons-nous sur les rapport de forces » ; une démarche de prévention développée par le RPMHTFVVC.
LA RÉALITÉ DES ENFANTS EXPOSÉS À LA VIOLENCE CONJUGALE, COMMENT LES SOUTENIR?
(Par Geneviève Poliquin et Joanie Miller)
La violence conjugale n’est pas sans conséquences! Depuis quelques années, nous réalisons que cette violence n’affecte pas seulement les femmes, mais aussi leurs enfants. Qu’ils en soient victimes directement ou non, cette violence laisse des traces. Il est donc important de bien détecter les conséquences qu’ils peuvent avoir afin de leur fournir une aide spécifique et adaptée à leur réalité. Mais, quels sont les signes qui nous laissent croire qu’ils en sont victime? Que pouvons-nous faire concrètement afin de les soutenir adéquatement? Durant la présentation, nous tenterons de répondre à ces questions, tout en vous expliquant comment, en maison d’aide et d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, nous intervenons auprès d’eux.
La violence conjugale n’est pas sans conséquences! Depuis quelques années, nous réalisons que cette violence n’affecte pas seulement les femmes, mais aussi leurs enfants. Qu’ils en soient victimes directement ou non, cette violence laisse des traces. Il est donc important de bien détecter les conséquences qu’ils peuvent avoir afin de leur fournir une aide spécifique et adaptée à leur réalité. Mais, quels sont les signes qui nous laissent croire qu’ils en sont victime? Que pouvons-nous faire concrètement afin de les soutenir adéquatement? Durant la présentation, nous tenterons de répondre à ces questions, tout en vous expliquant comment, en maison d’aide et d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, nous intervenons auprès d’eux.
LA SOCIALISATION DES JEUNES ENFANTS
(Par Gaetan St-Arnaud)
L’agression sexuelle d’un enfant est un traumatisme qui fausse sa perception, son intégration à la réalité et sa croissance. Les conséquences sont dramatiques sur le développement de la personnalité et l’acquisition des habiletés nécessaires à la vie. La plupart du temps, les hommes vivent seuls leurs difficultés. Quoique cela tende à se modifier, les hommes, par leur socialisation, n’ont pas appris à exprimer leur peur, leur vulnérabilité et, conséquemment, à demander de l’aide lorsqu’ils ont mal. A la rigueur, cela peut être vu comme un manque de virilité. Les intervenant-e-s ont à tenir compte de cela dans leur travail auprès des Survivants masculins.
L’agression sexuelle d’un enfant est un traumatisme qui fausse sa perception, son intégration à la réalité et sa croissance. Les conséquences sont dramatiques sur le développement de la personnalité et l’acquisition des habiletés nécessaires à la vie. La plupart du temps, les hommes vivent seuls leurs difficultés. Quoique cela tende à se modifier, les hommes, par leur socialisation, n’ont pas appris à exprimer leur peur, leur vulnérabilité et, conséquemment, à demander de l’aide lorsqu’ils ont mal. A la rigueur, cela peut être vu comme un manque de virilité. Les intervenant-e-s ont à tenir compte de cela dans leur travail auprès des Survivants masculins.
LES GRANDS CONSTATS DE LA RECHERCHE EN AGRESSIONS SEXUELLE: PRÉVALENCE, CONSÉQUENCES, INTERVENTIONS ET PRÉVENTION
(Par Delphine Collin-Vézina et Isabelle Daigneault)
Trois décennies de recherche sur le thème de l’agression sexuelle commise sur les enfants ont certainement apporté une meilleure reconnaissance et compréhension de ce problème dans notre société. Il demeure toutefois que des paradoxes et incertitudes existent encore, ce qui constituera le cœur de cette conférence : Connaissons-nous vraiment le nombre de victimes ? Y a-t-il des séquelles spécifiques aux agressions sexuelles ? Existe-t-il des programmes d’intervention et de prévention efficaces ? Après avoir mis en contexte les enjeux liés à la mesure de la prévalence des agressions sexuelles, les conférencières présenteront un aperçu des séquelles chez les jeunes en mettant l’accent sur les facteurs facilitant la résilience suite à un tel abus. Les applications cliniques de ces connaissances au niveau du traitement seront par la suite abordées en termes des besoins des jeunes victimes de même que des données probantes et pratiques prometteuse. Enfin, la question de la prévention sera discutée en termes de l’efficacité et des limites des programmes offerts aux jeunes.
Trois décennies de recherche sur le thème de l’agression sexuelle commise sur les enfants ont certainement apporté une meilleure reconnaissance et compréhension de ce problème dans notre société. Il demeure toutefois que des paradoxes et incertitudes existent encore, ce qui constituera le cœur de cette conférence : Connaissons-nous vraiment le nombre de victimes ? Y a-t-il des séquelles spécifiques aux agressions sexuelles ? Existe-t-il des programmes d’intervention et de prévention efficaces ? Après avoir mis en contexte les enjeux liés à la mesure de la prévalence des agressions sexuelles, les conférencières présenteront un aperçu des séquelles chez les jeunes en mettant l’accent sur les facteurs facilitant la résilience suite à un tel abus. Les applications cliniques de ces connaissances au niveau du traitement seront par la suite abordées en termes des besoins des jeunes victimes de même que des données probantes et pratiques prometteuse. Enfin, la question de la prévention sera discutée en termes de l’efficacité et des limites des programmes offerts aux jeunes.
LE CENTRE D'EXPERTISE MARIE-VINCENT: AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ DE LAVAL
(Par Lucie Joyal)
Créé en 2005, le Centre d’expertise Marie-Vincent est un leader dans le développement de pratiques prometteuses visant à venir en aide aux enfants âgés de 12 ans et moins, victimes d’agression sexuelle. En associant les services médicaux, psychosociaux, policiers et sociojudiciaires à la connaissance et à la recherche, le Centre s’affirme comme une innovation sociale considérable dans le paysage social québécois. Il offre sous un même toit des services spécialisés de fine pointe, spécifiquement adaptés aux besoins particuliers des jeunes victimes et de leurs proches. De plus, le Centre dispense de la formation aux intervenants et aux étudiants ; confirmant un statut de leader dans le développement et la diffusion des connaissances et des apprentissages pratiques en matière d’agression sexuelle.
Créé en 2005, le Centre d’expertise Marie-Vincent est un leader dans le développement de pratiques prometteuses visant à venir en aide aux enfants âgés de 12 ans et moins, victimes d’agression sexuelle. En associant les services médicaux, psychosociaux, policiers et sociojudiciaires à la connaissance et à la recherche, le Centre s’affirme comme une innovation sociale considérable dans le paysage social québécois. Il offre sous un même toit des services spécialisés de fine pointe, spécifiquement adaptés aux besoins particuliers des jeunes victimes et de leurs proches. De plus, le Centre dispense de la formation aux intervenants et aux étudiants ; confirmant un statut de leader dans le développement et la diffusion des connaissances et des apprentissages pratiques en matière d’agression sexuelle.
LES ENFANTS VICTIMES D'AGRESSION SEXUELLE ET CEUX QUI PRÉSENTENT DES COMPORTEMENTS SEXUELS PROBLÉMATIQUES
(Par Mélanie Gagnon)
Tant aux enfants victimes d’agression sexuelle qu’à ceux présentant des comportements sexuels problématiques (CSP), le Centre offre des services d’évaluation des besoins ainsi que des services de traitements spécialisés. Ces deux réalités suscitent un questionnement chez les intervenants au sein des organisations qui desservent les jeunes enfants. Il sera question d’exposer l’état des travaux réalisés, qui reposent sur les principaux constats scientifiques portant sur les meilleures pratiques en matière de traitement destiné aux enfants qui fréquentent le Centre.
Tant aux enfants victimes d’agression sexuelle qu’à ceux présentant des comportements sexuels problématiques (CSP), le Centre offre des services d’évaluation des besoins ainsi que des services de traitements spécialisés. Ces deux réalités suscitent un questionnement chez les intervenants au sein des organisations qui desservent les jeunes enfants. Il sera question d’exposer l’état des travaux réalisés, qui reposent sur les principaux constats scientifiques portant sur les meilleures pratiques en matière de traitement destiné aux enfants qui fréquentent le Centre.
PASSONS À L'ACTION DANS NOTRE RÉGION
À la suite des conférences sur l’état de la situation des enfants victimes d’agressions sexuelles et de la présentation du centre d’expertise Marie-Vincent à propos des services offerts par leur centre, les participant(e)s se diviseront en sous-groupe pour réfléchir, discuter et échanger à propos de leurs intérêts, leurs réalités, leurs besoins et leurs propositions d’actions afin de se mobiliser pour les enfants victimes d’agression sexuelle sur le territoire de Laval.
SOUTENIR LES MÈRES ET INTERPELLER LES PÈRES POUR PRÉVENIR LES EFFETS NÉFASTES DE LA VIOLENCE CONJUGALE CHEZ LES ENFANTS.
(Par Isabelle Côté)
La violence conjugale et l’exposition à la violence conjugale sont des problèmes sociaux d’envergure aux conséquences néfastes pour les victimes, femmes et enfants. Pour les enfants, les effets peuvent touchés la santé physique et mentale, le développement cognitif, le fonctionnement social et les habiletés sociales. La reproduction intergénérationnelle d’un comportement de victime ou d’agresseur est aussi une conséquence signalée dans de nombreuses études. Les enfants exposés à la violence conjugale ont indéniablement besoin d’aide. Celle-ci peut être directement centrée sur eux en individuel et en groupe mais les études récentes et l’expérience terrain confortent également l’importance d’investir la relation mère-enfant. Cette communication présente donc des pistes d’action pour soutenir les mères victimes de violence conjugale dans l’exercice de leur rôle parental. Nous explorons aussi la pertinence de sensibiliser les hommes ayant des comportements violents aux répercussions de ceux-ci sur les enfants, et sur la qualité de leur relation père-enfant.
La violence conjugale et l’exposition à la violence conjugale sont des problèmes sociaux d’envergure aux conséquences néfastes pour les victimes, femmes et enfants. Pour les enfants, les effets peuvent touchés la santé physique et mentale, le développement cognitif, le fonctionnement social et les habiletés sociales. La reproduction intergénérationnelle d’un comportement de victime ou d’agresseur est aussi une conséquence signalée dans de nombreuses études. Les enfants exposés à la violence conjugale ont indéniablement besoin d’aide. Celle-ci peut être directement centrée sur eux en individuel et en groupe mais les études récentes et l’expérience terrain confortent également l’importance d’investir la relation mère-enfant. Cette communication présente donc des pistes d’action pour soutenir les mères victimes de violence conjugale dans l’exercice de leur rôle parental. Nous explorons aussi la pertinence de sensibiliser les hommes ayant des comportements violents aux répercussions de ceux-ci sur les enfants, et sur la qualité de leur relation père-enfant.
QUE FAIRE SI MON ENFANT EST VICTIME DE VIOLENCE SEXUELLE?
(Par Michèle St-Amand)
Apprendre que son enfant a été abusé sexuellement est une situation particulièrement difficile à vivre car elle plonge la famille dans une double crise. Les parents qui sont confrontés à une telle situation doivent à la fois trouver comment ils peuvent prendre soin de leur enfant et comment ils peuvent composer avec les émotions qu’une telle crise suscite. Bien qu’il soit impossible d’effacer l’abus, le parent demeure une personne très significative qui peut contribuer à la diminution des effets négatifs de cette expérience sur son enfant. Par conséquent, il est impératif de reconnaître la réalité vécue par ces parents afin de leur offrir une compréhension, un support et des moyens appropriés pour traverser cette période de crise. Lorsque les parents sont eux-mêmes bien accompagnés dans leur expérience, ils peuvent alors devenir des acteurs déterminants dans le processus de guérison de leur enfant.
Apprendre que son enfant a été abusé sexuellement est une situation particulièrement difficile à vivre car elle plonge la famille dans une double crise. Les parents qui sont confrontés à une telle situation doivent à la fois trouver comment ils peuvent prendre soin de leur enfant et comment ils peuvent composer avec les émotions qu’une telle crise suscite. Bien qu’il soit impossible d’effacer l’abus, le parent demeure une personne très significative qui peut contribuer à la diminution des effets négatifs de cette expérience sur son enfant. Par conséquent, il est impératif de reconnaître la réalité vécue par ces parents afin de leur offrir une compréhension, un support et des moyens appropriés pour traverser cette période de crise. Lorsque les parents sont eux-mêmes bien accompagnés dans leur expérience, ils peuvent alors devenir des acteurs déterminants dans le processus de guérison de leur enfant.
LA SUPERVISION DES DROITS D'ACCÈS
(Par Johanne Pomerleau et Joelle Éthier)
Créé en 2007, Passeport Famille assure un milieu neutre et sécuritaire pour les enfants et leurs parents qui doivent avoir recours à la supervision des droits d’accès et d’échange de garde La supervision est centrée sur le bien-être de l’enfant, le développement des compétences parentales, la continuité du lien affectif ainsi qui l’interaction des parents avec l’enfant. En effet, « Passeport famille », grâce à la cueillette d’observations fidèles lors des rencontres, à la mobilisation assidue et la disponibilité constante de ses intervenants, assure également la transmission d’informations avec les professionnels référents et la collaboration avec les autres partenaires du réseau. Cette conférence vous permettra de mieux connaître cette ressource lavalloise; une des seules ressource offrant ce service au Québec.
PRÉSENTATION DE L'ENTENTE MULTISECTORIELLE
(Par Jean-Pierre Cormier, Gaston Forget et Isabelle Briand)
Le 1 mars 2001, le Québec s'est doté d'un mécanisme de concertation intersectorielle: l'entente multisectorielle relative aux enfants victimes d'abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d'une absence de soins menaçant leur santé physique. Cette atelier permettra aux intervenants auprès de la jeunesse de comprendre pourquoi une telle entente existe, comment elle fonctionne et quelles sont les particularités de son application dans la région Lavalloise. Les gens travaillant auprès de la jeunesse dans le réseau des services de santé et des services sociaux, les policiers, les procureurs, le personnel des commissions scolaires, des services de garde et des organismes communautaires sont visés par cette entente. Cet atelier sera une occasion pour chaque partenaire de savoir où nous en sommes à Laval et comment chacun peut contribuer à mieux protéger les enfants victimes de mauvais traitements.
L'INTERVENTION AUPRÈS DES VICTIMES D'AGRESSIONS SEXUELLES LORSQU'ELLES NE SONT PAS CRUES
(Par Line Ouellet et Julie Dagenais)
Le fait ne pas être crue, lorsqu’une personne a subi une agression sexuelle, peut contribuer à la cristallisation de conséquences telles qu’un sentiment d’aliénation, une honte et une culpabilité augmentées, un sentiment de désespoir ainsi qu’une perte de confiance par rapport à soi-même et à autrui. Dans un tel contexte, la personne peut même commencer à douter de sa propre expérience. Lorsque le vécu d’agression sexuelle est remis en doute, on peut observer la présence d’une empreinte plus profonde au niveau des conséquences. Dans cette perspective, le premier pas du processus thérapeutique consiste, pour la victime, à se réapproprier une expérience trop souvent invalidée. Au Centre de Prévention et d’Intervention pour Victimes d’Agression Sexuelle, l’intervention n’est pas uniquement basée sur la validité des faits mais plutôt sur le sens et les impacts d’un vécu d’agression sexuelle exprimés par la personne qui a été victimisée. L’expérience n’est jamais remise en question parce que le travail s’effectue avec la souffrance et le désir de mieux-être qui s’exprime chez la personne.
Le fait ne pas être crue, lorsqu’une personne a subi une agression sexuelle, peut contribuer à la cristallisation de conséquences telles qu’un sentiment d’aliénation, une honte et une culpabilité augmentées, un sentiment de désespoir ainsi qu’une perte de confiance par rapport à soi-même et à autrui. Dans un tel contexte, la personne peut même commencer à douter de sa propre expérience. Lorsque le vécu d’agression sexuelle est remis en doute, on peut observer la présence d’une empreinte plus profonde au niveau des conséquences. Dans cette perspective, le premier pas du processus thérapeutique consiste, pour la victime, à se réapproprier une expérience trop souvent invalidée. Au Centre de Prévention et d’Intervention pour Victimes d’Agression Sexuelle, l’intervention n’est pas uniquement basée sur la validité des faits mais plutôt sur le sens et les impacts d’un vécu d’agression sexuelle exprimés par la personne qui a été victimisée. L’expérience n’est jamais remise en question parce que le travail s’effectue avec la souffrance et le désir de mieux-être qui s’exprime chez la personne.
